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Société

Douala (Enquête) : un an après l’effondrement d’un immeuble R+4, des rescapés n’ont toujours pas perçu les dons offerts par une société brassicole

Ils reprochent au chef de bloc d'avoir détourné les matelas et les bouteilles de gaz offerts à l'époque par la société Guinness Diageo Cameroun et destinés aux victimes rescapées. Selon ces survivants qui peinent à se reconstruire, la liste des bénéficiaires desdits dons comprenait également les noms de personnes n’ayant aucun lien avec l’immeuble qui a ôté la vie à une quarantaine de personnes dans la nuit du 22 au 23 juillet 2023, peu après minuit.

Théodore Tchopa
Publié le 14 août 2024
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effondrement d'un immeuble à Douala

Achille Collinet Nogbanga fond en larmes lorsque nous lui demandons ce qu’il ressent, onze mois après l’effondrement, dans la nuit du 22 au 23 juillet 2023, au quartier Ndogbong, lieu-dit « derrière Mobil Guinness », de l’immeuble R+4 dans lequel il résidait.  C’est que notre question réveille de vieux démons. Elle vient de ramener à son esprit le souvenir de sa femme et de leur fille de huit ans, toutes passées de vie à trépas à la suite de cette catastrophe. La première était enceinte de six mois au moment où elle a péri sous les décombres avec leur enfant.

Mabelle Mouelle Njolle, une ancienne résidente de l’immeuble et rescapée de l’effondrement, peine, elle aussi, à se reconstruire. Faute de moyens, elle n’a eu d’autre choix que de retourner chez sa mère au lieu-dit Terminus Saint Michel, où elle réside pour le moment.

Mais c’est dur, c’est vraiment dur,

reconnaît cette mère de deux enfants, qui survit en vendant des mèches de cheveux en ligne.  

  Situation identique de traumatismes psychiques chez Donald Tchakoutio Mbianda, un autre rescapé sorti miraculeusement des décombres. Pour lui, la pilule du 23 juillet 2023 est amère et difficile à avaler.

Ce n’est pas facile d’oublier, c’est une pilule difficile à avaler. On essaie seulement de faire avec (…) Ça a impacté presque toutes nos capacités. Et constamment, la plupart d’entre nous passons des nuits à faire des cauchemars. Donc parfois, tu as tendance à sursauter dans la nuit, tu as peur. Il y a les images de la cité, des personnes avec lesquelles on a passé des beaux moments à la cité. Donc, toutes ces images-là te parcourent la tête, et parfois ça entraine un stress total,

confie le jeune homme aujourd’hui à la tête du collectif des rescapés de la catastrophe de Mobil Guinness.

Il vivait depuis cinq ans dans l’immeuble R+4 au moment où il s’est effondré sur ses résidents.

Une famille entière décimée

Achille louait un appartement au premier étage de l’immeuble qui s’est effondré. Son frère ainé, qui occupait un autre appartement dans le même palier, est aujourd’hui dans l’au-delà. Il est mort avec sa femme, son fils de 10 mois et deux de ses belles-sœurs qui séjournaient en vacances chez lui. Ce qui porte à huit le nombre de décédés apparentés à Achille. Huit, si l’on prend en compte la grossesse de sa propre épouse au moment de la disparition de cette dernière. La troisième vacancière en séjour chez son frère a survécu au drame.

Pendant son effondrement, l’immeuble R+4 a démoli un pan du mur des deux maisons voisines, coûtant la vie à au moins deux personnes. Des dégâts collatéraux.

On a deux à trois voisins qui sont morts,

soupire Achille, les yeux en larmes.

Album Social a pu consulter une liste établie par le Collectif des rescapés, récapitulant les familles résidant dans l’immeuble au moment de la catastrophe. Le décompte fait état de plus d’un bilan de loin supérieur aux 40 morts annoncés par les autorités.  Selon Achille Nogbanga, certaines de ces victimes étaient encore en vie lors de leur extraction des décombres, mais faute de masques à oxygène, elles ont rendu l’âme, quelques-unes sur place et d’autres à l’hôpital de district de Deido où la plupart des personnes secourues étaient référées.

Viré suite à son incapacité physique

Au domicile de la tante d’Achille, au quartier Bédi, dans le 5ème arrondissement de Douala où nous avons rencontré le rescapé, le lundi 27 mai dernier, les jours semblent si longs. Achille s’ennuie chaque jour faute d’avoir une activité pour meubler ses heures. En mars, le jeune homme dans la trentaine a été remercié par l’entreprise où il était engagé comme temporaire au moment de la survenue du sinistre qui a failli l’emporter. Aujourd’hui, ce rescapé est abandonné à son sort comme bon nombre d’autres survivants. Pas d’assistance psychologique. Une situation de stress permanent.

Chacun se bat comme il peut et, avec l’entourage ou quelques amis, voilà comment on essaie de faire pour pouvoir pénétrer à nouveau dans la société, mais psychologiquement, le gouvernement n’a rien fait pour accompagner les uns et les autres à pouvoir surmonter le stress,

confirme Donald Mbianda.

Selon lui, les différentes démarches effectuées auprès des autorités de la République n’ont produit aucune suite favorable. Parmi les hautes institutions approchées, il cite le Premier ministère, le ministère des Affaires sociales et ceux de l’Administration territoriale, de la Défense, du Développement urbain et de l’Habitat, mais aussi, la Mairie de la Ville de Douala et les services du gouverneur de la même ville. En revanche, le seul service obtenu, jusqu’à date, est la délivrance des certificats de sinistrés par l’état-major du corps des Sapeurs-pompiers de Douala moyennant une somme de 5000 FCFA par personne. Un montant que certains sinistrés n’ont pas été en mesure de débourser.

Où sont passés les dons de la Guinness ?

Alors que de nombreux rescapés comme Achille et Donald peinent à se reconstruire, leur douleur est aggravée par ce qui s’apparente à leurs yeux comme le détournement des dons qui leur étaient destinés.

Nous avons constitué la liste que nous avons déposé chez le chef de bloc, mais le jour de la décharge, qui se faisait publiquement, la liste qu’on a vue était autre chose. On a pris quelques noms des sinistrés de la cité, on a ajouté d’autres noms, des gens qu’on n’avait jamais vus puisque là-bas on se connaissait tous. Et, quand on est allé voir le chef pour nous plaindre, il a demandé de faire la requête, et nous a rassurés qu’on va envoyer d’autres matelas. Jusqu’aujourd’hui, rien,

se désole Donald Tchakoutio Mbianda.

La Guinness a offert des dons, mais ce jour-là, il y a certaines personnes dans l’immeuble qui en ont eus, d’autres qui n’en ont pas eus. Moi, je n’en ai pas eu. On m’a dit que mon nom n’était pas dans la liste. Mais après l’événement, je suis partie du côté de ma famille. Je n’ai plus cherché à avoir des contacts ici (à Ndogbong, Ndlr),

s’inquiète Mabelle Mouelle Njolle.

Le nom du compagnon de Mabelle n’y figurait pas non plus, bien que le premier ait perdu son propre frère dans l’effondrement. Ni le nom du défunt, ni celui de sa femme n’ont été pris en compte dans la liste querellée. Après plusieurs efforts pour joindre le chef du bloc qui a organisé la distribution desdits dons, nous l’avons finalement eu au téléphone, le mardi 13 août 2024 à 17 heures et demi. Il nous a demandé de ne plus l’appeler pour ce sujet. 

Parmi les personnes décédées dans l’effondrement de l’immeuble R+4 survenu dans la nuit du 22 au 23 juillet 2024, figurait le fils du défunt bailleur. Il était alors âgé de 21 ans. Depuis lors, le site est resté inoccupé.

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