De nombreux élèves et étudiants venus des quatre coins de la ville ont pris d’assaut les couloirs de l’hôtel Hilton de Yaoundé, le 22 octobre 2024. C’était à l’occasion du lancement de la 11e édition du Salon pour la promotion des études françaises (Sapef). L’objectif étant de présenter aux élèves et étudiants camerounais, l’offre de formations des établissements français. Ce, en présence du ministre d’Etat, ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacque Fame Ndongo, du ministre des Petites et moyennes entreprises de l’économie sociale et de l’artisanat, Achille Bassilekin III (Minpmeesa), l’ambassadeur de France au Cameroun, Thierry Marchand et Hugues Kenfack, président de l’Université Toulouse Capitole.
Placée sous le thème :
Employabilité et professionnalisation : offre de l’enseignement supérieur,
la rencontre qui s’étendra jusqu’au 26 octobre prochain, se donne pour ambition de rapprocher l’entreprise, l’université et le monde du travail.
Les étudiants des 11 universités du pays et des grandes écoles savent très bien quelle est l’importance de ce moment qui marque le démarrage de la compagne 2024-2025 qui permettra à plusieurs milliers de jeunes Camerounais, à la rentrée prochaine, de trouver leur place dans les écoles et universités françaises,
a laissé entendre Thierry Marchand, ambassadeur de France au Cameroun.
Opérer des choix de formation pour l’avenir
À terme, la France veut augmenter de 15% le volume des étudiants qui vont poursuivre leurs études dans l’Hexagone (4200 étudiants). Une initiative saluée par le ministre camerounais en charge de l’Enseignement supérieur. Toutefois, le membre du gouvernement n’a pas manqué de rappeler la nécessité de s’intéresser aux domaines porteurs du développement du Cameroun. Il s’agit entre autres des énergies renouvelables.
Il ne faut pas aller en France pour aller en France, par mimétisme. Il faut y aller parce qu’on veut approfondir ou perfectionner des connaissances que l’on n’a pas pu acquérir au Cameroun,
a déclaré Jacques Fame Ndongo.
Des choix de formations qui feront de ces jeunes, des acteurs compétitifs sur le marché de l’emploi.
Ce salon est là pour vendre les études françaises au Cameroun, dans le bon sens. L’objectif, c’est d’avoir des étudiants mieux formés et mieux payés. Nous voulons donner aux jeunes, un avantage concurrentiel afin qu’ils soient compétents, et qu’ils aient un impact positif dans la société,
argue Hugues Kenfack, président de l’Université Toulouse Capitole.
Les ambitions de l’événement organisé par l’ambassade de France au Cameroun, l’Institut Français du Cameroun (IFC) et Campus France Cameroun sont donc claires : promouvoir l’insertion socioprofessionnelle à travers une formation de qualité.
Gaïtano TSAGUE