Selon le chef de l’État, cette mesure contribuera à réduire le chômage dans le secteur médical et à améliorer la prise en charge des patients dans tout le pays. Le système de santé camerounais, bien que renforcé par la construction récente de centres hospitaliers régionaux modernes, reste confronté à des défis majeurs. L’accès aux soins demeure inégal, particulièrement dans les zones rurales où le manque de personnel qualifié freine les efforts pour répondre aux besoins des populations.
De nombreuses structures fonctionnent avec des ressources limitées, compromettant la qualité des services offerts. Cette situation est aggravée par le chômage élevé parmi les diplômés des écoles de santé, contraints à des conditions de travail précaires dans des structures privées ou à une migration vers d’autres secteurs. Avec ce recrutement, l’objectif est de densifier le personnel médical dans les établissements publics et de garantir une meilleure répartition sur l’ensemble du territoire. Cette contractualisation s’inscrit dans une politique globale d’amélioration de l’offre de soins, en complément des investissements déjà réalisés pour moderniser les infrastructures sanitaires
Elle marque également une prise en compte des besoins des jeunes diplômés, souvent marginalisés par le manque d’opportunités d’emploi stable. L’impact de cette initiative se fera sentir sur plusieurs fronts. Le renforcement du personnel soignant dans les formations sanitaires publiques devrait réduire les délais d’attente, améliorer la prise en charge des pathologies courantes et renforcer la capacité de réponse face aux épidémies. Par ailleurs, en réduisant le chômage dans le secteur médical, cette mesure stimulera l’économie locale, notamment à travers une augmentation des revenus des ménages.
Mais, cette annonce suscite encore les doutes chez certains citoyens qui ont écouté le discours du président.
Pour garantir le succès de ce programme, des efforts devront être faits pour améliorer les conditions de travail de futures recrues et assurer leur formation continue. Une gestion rigoureuse de ce projet sera essentielle pour maximiser son impact et transformer durablement le système de santé camerounais,
relève Aristide, un internaute.