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Santé

(Enquête) Douala : les populations réticentes aux vaccins contre la fièvre jaune

Les équipes mobilisées dans les neuf districts de santé de la ville de Douala, dans le cadre de la campagne préventive, éprouvent des difficultés à convaincre les populations du bien-fondé de cette initiative du ministère de la Santé publique. Entre les motivations de campagne préélectorale, orchestrée par les pouvoirs publics, et les thèses du « complot » post Covid-19, chacun y va de sa petite idée reçue pour justifier son hostilité.

Théodore Tchopa
Publié le 29 juillet 2024
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vaccination à Daouala Cameroun

Assises sur une plateforme de béton légèrement surmontée, derrière le lieu-dit « Terrasse Ndogbong », à un jet de pierres de la salle du Royaume des Témoins de Jéhovah, trois jeunes femmes devisent, l’air inquiet. Il est à peine midi, ce jeudi 25 juillet 2024, et déjà elles affichent une mine où l’on peut lire la lassitude. L’une d’elles est en service à la clinique des Merveilles, au quartier Ndogbong.

Les trois femmes sont des agents communautaires. Leur équipe est déployée depuis le 24 juillet dans l’aire de santé Ndogbong, pour le compte du district de santé de la Cité des Palmiers, qu’elles représentent. Elles ont été retenues pour administrer des doses de vaccins aux populations, dans le cadre de la campagne sanitaire gratuite initiée par le ministère de la Santé publique du Cameroun, suite à la résurgence de cas de fièvre jaune à travers le pays. 

Elles en sont donc à leur deuxième jour d’activité, car la campagne a débuté la veille, mercredi 24. Pourtant, les résultats demeurent mitigés, loin de satisfaire les attentes. En cause, la réticence des populations cibles, jeunes et personnes âgées confondus.

La hantise des vaccins contre la Covid-19

Pour comprendre la frilosité généralisée de la population, sans doute faut-il remonter aux années de la pandémie de Covid-19. La peur exprimée à l’égard des vaccins mis au point à la va-vite par des firmes pharmaceutiques mondiales, à la grande surprise du public africain, n’a pas été dissipée.

A plusieurs endroits où nous passons, les gens nous disent que c’est le vaccin du Covid maquillé en vaccin contre la fièvre jaune,

se plaint l’agent Kévine Daniel, vêtue d’un complet blanc.

Le contexte pré électoraliste est un autre facteur. Un argument facile à brandir. Les échéances électorales s’annoncent. De quoi convaincre les sceptiques sur l’idée que toute initiative provenant des pouvoirs publics participe d’une opération de charme.

D’autres personnes que nous approchons, disent que la campagne de vaccination est initiée par le gouvernement en préparation des prochaines élections, qui sont imminentes. Nous leur expliquons le caractère préventif de la vaccination et son importance,

ajoute Vanessa, l’une des femmes mobilisées pour cette campagne de vaccinations gratuites contre la fièvre jaune.

La jeune femme ne cache pas son dépit face à cette hostilité collective, qui puise dans l’idée reçue selon laquelle, les pouvoirs publics, eux-mêmes n’y croient pas.  

Vaccinateurs, montrez patte blanche

Face à cette situation pour le moins déconcertante, les vaccinateurs sont alors obligés de montrer patte blanche pour convaincre les plus sceptiques, habités par la thèse du complot.

Certains nous ont demandés si nous-mêmes, nous nous sommes vaccinées. Nous leur avons répondu par l’affirmative. Ils nous ont demandés de leur en apporter la preuve, nous leur avons montré nos carnets,

déclare Kévine Danielle.  

Lorsque nous recontactons l’une des agents communautaires, dans l’après-midi, peu avant 15 heures, elle reconnaît une légère amélioration.

Ça s’est amélioré, le nombre de vaccinés a augmenté, mais on n’a pas encore atteint 100,

s’impatiente la jeune femme. 

Le reporter a pu constater par lui-même des gestes relevant de l’hostilité de la part des personnes cibles. Au quartier Akwa, mercredi 24, une équipe de femmes se déploie de commerce en commerce, mais peine à convaincre les personnes qu’elles y trouvent. Elles sont parfois dans l’obligation de s’expliquer.

Ils injectent quoi aux gens ? Est-ce que c’est fiable ? Même les affaires de Covid, si je ne suis pas confronté à une situation comme un projet qui me tient à cœur, qui exige une sortie du territoire et qui est conditionné par le vaccin, je ne pourrais pas me vacciner,

déclare Gédéon, un habitant de Douala 1er. 

Les réseaux sociaux et le phénomène de « l’info-demie »

En prélude au déploiement des équipes de vaccination, l’association Family Club, partenaire du ministère de la Santé dans cette initiative, et notamment dans la mobilisation sociale en faveur des bonnes pratiques de santé et la sensibilisation des populations au respect des mesures d’hygiène, a procédé, le 15 juillet 2024, à l’hôpital de district de Nylon, à la formation de 120 volontaires devant être mobilisés dans les neuf districts de santé de Douala. Les volontaires ont été formés pour mener

la sensibilisation et le plaidoyer dans les lieux de culte, notamment les églises et les mosquées…ils (les volontaires, Ndlr) iront également prendre rendez-vous dans les Petites et moyennes entreprises de Douala. Ils orienteront ensuite les vaccinateurs vers les entreprises où ils auront des rendez-vous formels. Ils seront dans des districts à partir de mardi 16 juillet 2024 pour la prise de contact avec les responsables de districts et la cartographie des zones dans lesquelles ils vont intervenir,

expliquait le coordonnateur national de Family Club, Jonas Yedidia Alirou.

Pour sa part, le coordonnateur du Programme Elargi de Vaccination pour la région du Littoral, Dr Léonard Ewane, après avoir entretenu les volontaires sur les enjeux de la campagne de vaccination de riposte contre la fièvre jaune dans la ville de Douala, reconnaissait que la mission était parsemée d’embûches.

La principale difficulté que rencontrent nos volontaires sur le terrain est la réticence des personnes qui ont peur des vaccins. C’est dû à l’info-demie qui se propage à travers les réseaux sociaux,

déplorait, pour sa part, Alphonse Bayiha, volontaire en chef régional Family Club Littoral, et par ailleurs directeur de l’hôpital de district de Bonassama, dans le quatrième arrondissement de Douala.

Cinq personnes tuées au Cameroun en 2023 selon l’OMS

La campagne lancée par le ministère de la Santé publique a débuté le 24 et devrait s’achever le 30 juillet 2024. Elle vise les populations âgées de 9 mois à 60 ans. Le gouvernement a pris l’initiative suite à l’enregistrement d’un cas de décès à Douala, dans le district de santé de Bangue en janvier dernier, ainsi que l’annonçait le ministre Manaouda Malachie dans un communiqué de presse signé, le 25 juin 2024, et appelant les populations à se faire vacciner massivement. La défunte était une fille de 16 ans, selon des sources contactées à l’hôpital de Bangue.

La fille décédée n’avait jamais été vaccinée, elle s’est fait diagnostiquer à Japoma. Son sang a été prélevé et envoyé à Yaoundé, où le cas de fièvre jaune a été confirmé,

nous apprenait notre source. 

C’est à la suite de cet énième cas que le gouvernement a appelé les populations, à l’exception des femmes enceintes, des femmes allaitant des enfants de moins de neuf mois et des personnes gravement malades, à

se faire vacciner gratuitement dans les sites qui leur seront communiqués par les mobilisateurs sociaux notamment, les hôpitaux, les chefferies, les universités, les marchés, les entreprises, les lieux de culte et autres lieux publics,

pouvait-on lire dans le communiqué du Minsanté.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en 2023, la fièvre jaune a sévi de manière endémique dans 34 pays africains parmi lesquels, le Cameroun. La même année, 13% des districts du Cameroun étaient déclarés en situation d’épidémie de fièvre jaune. Au total, ce sont 32 cas qui ont été recensés sur le territoire camerounais, parmi lesquels, cinq décès, à en croire l’organisation onusienne. Le taux de létalité de cette maladie au Cameroun, est de 15,6% selon les données de l’OMS.

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