Le lot de comprimés de Maloxine 500 mg/25 mg, identifié sous le numéro AT220630A doit être retiré de la circulation au Cameroun. Suite à des tests en laboratoire ayant révélé des non-conformités, ce lot de comprimés de Maloxine 500 mg/25 mg, enregistré sous l’autorisation 1470071 et valable jusqu’en octobre 2025, a été placé en quarantaine par mesure de précaution. Le Maloxine est un antipaludéen largement prescrit pour traiter les infections paludéennes, une maladie endémique au Cameroun.
Le ministère de la Santé publique, a ordonné à toutes les structures de santé et pharmacies de retirer immédiatement ce lot des points de vente, pour éviter tout risque lié à sa consommation. Selon le Dr Ted Landry Ze Enam, médecin généraliste,
la consommation de ce lot pourrait potentiellement entraîner une inefficacité du traitement contre le paludisme. Une maladie qui nécessite des médicaments fiables. Bien que le ministère n’ait pas détaillé les effets indésirables spécifiques liés à ce lot, l’utilisation de médicaments non conformes peut aggraver la situation de santé des patients et mener à des complications,
précise-t-il.
À cet effet, les pharmacies et établissements de santé sont invités à procéder à des contrôles, et à éviter la vente de ce lot défectueux. Les autorités sanitaires appellent à la vigilance de tous les professionnels de santé, des responsables de pharmacies et du grand public. Les stocks de Maloxine 500 mg/25 mg identifiés sous le numéro AT220630A, doivent être mis en quarantaine immédiatement. Des inspections seront réalisées afin de s’assurer du respect de cette mesure dans les différents points de distribution.
Cette alerte met en lumière l’importance d’une régulation rigoureuse des produits pharmaceutiques sur le marché camerounais, pensent certains observateurs. Lesquels ajoutent que les autorités doivent redoubler d’efforts pour s’assurer que seuls les médicaments de qualité sont mis à la disposition des patients. D’après Ted Landry Ze Enam,
les mesures telles que le renforcement des contrôles aux frontières, la sensibilisation des acteurs du secteur pharmaceutique, ainsi que des sanctions contre les contrevenants sont essentielles pour limiter la prolifération de médicaments non conformes ou contrefaits,
renseigne-t-il.