C’est le Dr. Jérôme X. Walcott, le président du Conseil exécutif de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a planté le décor de cette réunion préparatoire à la 156e session de cette instance. Ce, en soulignant l’importance cruciale de cette réunion pour aborder les enjeux pressants de la santé mondiale. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre les États membres et l’OMS pour atteindre des objectifs communs en matière de santé publique. Avant de rappeler que cette session vise à traiter des sujets essentiels tels que la couverture sanitaire universelle ; les maladies transmissibles ; les maladies tropicales négligées ; la santé mentale et la réduction de la mortalité infantile et l’élimination de l’onchocercose.
Au cours de cette réunion en visioconférence qui a également vu la présence du Directeur Général de l’OMS, le Dr. Manaouda, ministre camerounais de la Santé publique qui portait la voix du Cameroun, a mis en lumière l’importance d’explorer le concept d’auto-soins dans le cadre de la couverture sanitaire universelle. Il a précisé que les discussions menées lors des consultations à l’international devraient permettre d’intégrer efficacement les auto-soins dans les efforts visant à améliorer la santé publique.
Aussi, le Minsanté a plaidé pour une approche globale dans la lutte contre les maladies transmissibles, soulignant qu’il est essentiel de prendre en compte les déterminants sociaux de la santé. Il a fait référence à la résolution 47-42 sur le contrôle et la surveillance des maladies, proposant de renvoyer certains points à 2026 pour un examen plus approfondi.
Un autre point crucial soulevé par le Dr. Manaouda, c’est l’urgence de réduire la mortalité infantile. Pour cela, Il a appelé à des mesures immédiates et à des stratégies novatrices pour améliorer la santé des enfants, mettant en avant les défis persistants auxquels de nombreux pays font face. La nécessité d’un engagement collectif pour inverser cette tendance alarmante a été clairement établie.
Le Dr Manaouda n’a pas oublié la santé mentale, un domaine souvent négligé dans les discussions de santé publique. Il a affirmé que la santé mentale doit être abordée en tant que sujet distinct, permettant ainsi une attention accrue aux défis croissants rencontrés dans ce domaine. Un point qui a reçu l’approbation de plusieurs vice-présidents qui ont exprimé leur accord.
Le Minsanté a également insisté sur l’importance d’une documentation claire accompagnant les propositions pour assurer une compréhension mutuelle des résolutions à adopter. Chaque État membre, qu’il soit ou non au Conseil exécutif, est encouragé à soumettre des propositions. Il plaidera d’ailleurs pour une collaboration étroite, afin d’en examiner la pertinence et les implications.
Les interventions du Dr. Manaouda, lors de cette réunion, faut-il le rappeler, mettent en lumière les défis critiques auxquels le système de santé mondial est confronté. Sa vision intégrée et ses propositions ciblées visent à renforcer la réponse de l’OMS face aux maladies transmissibles et à la santé mentale, tout en soulignant l’urgence de la réduction de la mortalité infantile. Ces discussions constituent un pas important vers l’amélioration de la santé et du bien-être des populations.