La localité d’Essamintsang à Awae, une banlieue de Yaoundé au Cameroun a été le théâtre d’un sinistre. Sept personnes, âgées entre 04 et 20 ans, ont perdu la vie dans un incendie. Les faits se sont déroulés aux environs de 3h du matin. Selon les informations collectées par nos confrères de Canal 2 international, l’histoire de ce drame commence lorsqu’un automobiliste en panne sèche sur la route Nationale No 10 frappe à la porte de « grand-mère » Salome Ebole, commerçante de carburant. Munie d’une lampe tempête, l’aînée de la fratrie se lève pour satisfaire la sollicitation de l’automobiliste. La proximité entre le liquide inflammable et la lampe tempête occasionne un incendie qui consume aussitôt la maison faite en matériaux provisoires.
L’air des lieux transporte une odeur du brûlé. Les cendres issues du bâtiment calciné, volent en direction du vent. Un coup d’œil dans les décombres laisse entrevoir ce qui s’apparente à des corps calcinés. Seules les tôles en aluminium semblent avoir survécu au sinistre. Pris de peur, l’automobiliste, a déserté les lieux.
Deux personnes ont survécu à la tragédie. Il s’agit de Salome Ebole, la grand-mère brûlée au troisième degré, et l’un de ses vacanciers. Elle a été admise dans une formation sanitaire de la place, où elle est prise en charge.
L’essence s’est versée sur le pied de la grand-mère quand elle était à la porte. Lorsqu’elle ouvrait la porte, tout le monde était derrière. Je me suis retourné quelques secondes après, ils n’étaient plus là. Ils étaient rentrés à l’intérieur… J’ai d’abord pris le seau, j’ai versé l’eau, mais ça ne suffisait pas,
confie un rescapé au micro de Canal 2.
Face à cette situation, le préfet de la Mefou-Afamba, Thierry Kinou Nana est descendu sur les lieux. Tout en sensibilisant les populations sur les risques de manipulation de produits pétroliers sans expertise requise, l’administrateur civil a adressé ses condoléances à la famille éprouvée.
Ce drame survient près d’une semaine après l’incendie d’un autobus qui a fait sept morts sur la l’axe Maroua-Maga-Pouss, dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun.