Inspirer le changement, investir dans l’avenir. Cette note d’espoir guide les pas de la Fondation SNK depuis un an déjà. Le 7 février 2025, l’organisation à but non lucratif est passée à une autre étape de sa marche vers l’inclusion sociale. Le siège de l’institution a été inauguré au quartier Etoa Meki à Yaoundé. Le soleil ardent du jour n’a pas été assez fort pour empêcher une centaine de personnes de faire le déplacement de ce quartier populaire de la capitale camerounaise. Sympathisants, autorités administratives et traditionnelles ont pris part à la cérémonie. Une initiative qui s’inscrit dans la dynamique de son promoteur, Steven Nbienou Kouadjo, de créer des opportunités pour les jeunes, les femmes et les personnes vulnérables.
Cette ambition révèle à suffisance les enjeux autour de l’inclusion sociale au Cameroun. La question était au cœur d’une table ronde organisée pour la circonstance. Le thème,
Agir pour la jeunesse et réinventer l’espoir, le rôle des fondations, des ONG et de la société civile.
Tour à tour, les acteurs du social présents ont partagé leur expérience. L’objectif étant de transformer les défis sociaux en opportunités. Ceci, grâce à des programmes innovants centrés sur l’éducation, l’inclusion, l’accès aux ressources essentielles et l’autonomisation des femmes.
La fondation SNK s’est illustrée par des actions concrètes depuis sa création. Nous avons le soutien à l’éducation avec le financement des frais de scolarité et la distribution des fournitures scolaires à une centaine d’élèves défavorisés. Nous avons aussi l’aide alimentaire à travers la livraison des denrées alimentaires et des kits d’hygiène à des familles défavorisées et à des orphelinats,
a rappelé Steven Nbienou Kouadjo, président de la fondation SNK.
Le combat contre les inégalités numériques
Autre point fort de la cérémonie, le lancement du Programme pilote d’éducation à l’intelligence artificielle pour la jeunesse camerounaise. Ce programme vise à donner aux bénéficiaires, des armes pour faire face aux défis de la convergence vers le numérique. Ce projet vise à former 100 jeunes Camerounais issus des milieux défavorisés aux fondamentaux de l’intelligence artificielle.
Le chômage des jeunes explose, les inégalités numériques s’aggravent et les innovations ne profitent qu’à une seule élite. Nous refusons cette fatalité. C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui, un programme pilote de formation à l’intelligence artificielle,
lance Steven Nbienou Kouadjo.
Toutes les couches et catégories sociales étaient présentes. Représentants d’associations de lutte pour le bien être des personnes handicapées ou encore des représentants des associations de soutien aux couches sociales défavorisées, tous ont salué l’initiative. C’est le cas de Coco Bertin Mowa, cofondateur du Club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun (Cjarc). L’homme aveugle depuis ses 15 ans se réjouit de ce cadre d’accompagnement des couches vulnérables.
C’est une initiative que j’apprécie énormément, que j’encourage. Je dois noter ici une particularité : la mutualisation des actions. Nous avons des orphelins, des personnes handicapées, des personnes âgées… Donc, l’initiative vise à encourager une panoplie de personnes vulnérables de notre société,
affirme le cofondateur.
Les activités du 7 février 2025 vont en droite ligne avec les actions menées par la Fondation dès sa création. Depuis lors, elle n’a cessé de poser des actions en faveur de l’éducation, de l’inclusion sociale, de l’autonomisation des femmes, entre autres. L’inauguration de la fondation SNK couplée au lancement du Programme pilote d’éducation à l’intelligence artificielle pour la jeunesse camerounaise sont donc un souffle nouveau pour porter cette mission sociale de Steven Nbienou Kouadjo et son équipe. Un seul objectif en tête, donner les mêmes chances de réussite à tous les Camerounais, de toutes les couches.