Depuis quelques jours, des informations circulent dans la sphère médiatique camerounaise au sujet du paiement par les malades des médicaments et services lies au traitement du VIH, de la tuberculose et au du paludisme, suite à la suspension temporaire des financements internationaux américains. Des informations jugées « fausses » par le Minsante.
Le Ministre de la Santé publique informe le grand public que de fausses informations circulent actuellement au sujet du paiement des médicaments et services lies au VIH, à la tuberculose et au paludisme, suite à la suspension temporaire des financements internationaux américains. Le Ministère dénonce fermement ces rumeurs trompeuses et rassure tous les citoyens que les médicaments et services lies au VIH, à la tuberculose et au paludisme demeurent entièrement gratuits dans toutes les formations sanitaires publiques et les organisations à base communautaire affiliées à travers le pays,
indique un communiqué rendu public, le vendredi 14 mars 2025.
Notons que, malgré la suspension temporaire du financement américain, le gouvernement du Cameroun, à travers le ministère de la Santé publique, a entrepris des mesures de mitigation avec des actions immédiates, à moyen et long termes pour garantir la continuité ininterrompue des services liés au VIH/SIDA, à la tuberculose et au paludisme.
Le Gouvernement demeure résolument engagé à assurer l’accès aux services de prévention, de soins, de traitement et d’accompagnement pour toutes les populations sur l’ensemble du territoire national,
précise le communiqué.
Dénoncer les abus
Les populations sont donc invitées à garder la sérénité, tout en se fiant qu’aux communications officielles du Minsante. Par ailleurs
tout citoyen confronté à des demandes de paiement illégal pour les services du VIH/SIDA, de la tuberculose ou du paludisme est encouragé à signaler ces incidents aux Délégations régionales de la Santé publique ou aux groupes techniques régionaux de lutte contre le Sida/TB/Paludisme pour des actions appropriées,
indique le communiqué.
Notons qu’au Cameroun, le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme demeurent des problèmes de santé publique majeurs. En ce qui concerne le VIH/Sida par exemple, l’épidémie a une prévalence de 2,7%.
Rappelons que le gouvernement américain a recemment accordé des exemptions spéciales relativement à la suspension temporaire des financements de l’aide étrangère. Ceux-ci viennent en complément aux efforts déjà entrepris par le gouvernement camerounais pour faciliter l’accès continu et ininterrompu aux services liés au VIH et à la tuberculose durant cette période d’évaluation stratégique en cours.